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L'édito du Mel agricole Jean qui pleure et Jean qui rit

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Le spectre d’une nouvelle année noire craint en avril s’éloigne. L’été a été marqué par le retour en force, sur le banc de l’actualité, des marchés et de ses rebondissements quotidiens. Mais la remontée des marchés agricoles ne remplit pas de joie toute la profession. La flambée des prix des céréales soulage les céréaliers mais pose de nouveaux problèmes aux éleveurs (porcs, bovins, volailles et ovins) pour lesquels les prix ne sont pas au rendez-vous pour compenser la hausse des aliments redoutée comme en 2007. Sans parler des éleveurs laitiers qui ont le sentiment que la promesse d’une juste augmentation du prix du lait leur échappe.

Si aucune politique agricole ne se substitue aux marchés, l’action publique reste indispensable pour qu’aucune filière ne soit sur la touche.

D’où l’idée ces dernières semaines de José Bové, député européen, d’encadrer les prix pour éviter de donner le champ libre aux spéculateurs et de « rediriger » une partie des aides des céréaliers vers les éleveurs. Rendre les aides flexibles fait du reste partie du projet de réforme de la Pac 2013 présenté par la Fnsea et serait nécessaire selon Dacian Ciolos, commissaire européen, pour rendre les soutiens publics à l’agriculture légitimes.

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L'édito du Mel agricole du 25 août 2010 - Jean qui pleure et Jean qui rit
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A paraître aussi : Revenus agricoles - Les très fortes disparités
intra-sectorielles s’ajoutent aux écarts sectoriels

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